Gares aux défauts cachés des SCPI fiscales

On entend de plus en plus parler de l’investissement dans une société civile de placement immobilier pour permettre aux ménages soumis à une imposition assez élevée de faire diminuer son taux d’imposition. Investir scpi est donc une solution qui est de plus en plus privilégiée.

Le fonctionnement des scpi

Une société finance l’acquisition d’un parc immobilier en levant des fonds. La distribution entre le foncier et la valeur des travaux, est portée à la connaissance du public, pour mieux les attirer à investir dans cette société. Souscrire une part de cette société civile de placements immobiliers permet de bénéficier d’une défiscalisation d’environ 22 à 30 % de la valeur des travaux engagés dans la limite du plafonnement qui s’élève à 100 000 euros par an. Les avantages fiscaux obtenus via cet investissement, sont nombreux et leur intérêt est optimisé par le fait qu’ils ne sont pas soumis au plafonnement des niches fiscales.

Les pièges d’un investissement dans une scpi

Le principal problème avec ce placement, est que l’investisseur n’es pas toujours conscient du fait qu’il s’engage sur le long terme et que la rentabilité de cet investissement n’est pas assuré.

Dans ces conditions, il faut se rappeler du fait qu’il ne sera pas possible de toucher des loyers durant les premiers mois suivant la souscription de parts. Et ce, jusqu’à ce que les travaux soient complètement finis. En effet, si les travaux ne sont pas finis, il n’est pas possible que des résidents s’y installent. Or, cette période peut durer dans les 18 à 36 mois. La revente des parts souscrits est d’ailleurs, impossible avant au moins 15 à 18 ans de possession. A l’exception de brader ses parts tout en étant obligé de restituer l’avantage fiscal perçu.

S’il arrive que cette scpi soit liquidée, il se peut que l’investisseur soit confronté à un problème plus ardu. Dans ce contexte, il est observé que la plus-value est assez conséquente. Ce qui fait que les impôts à débourser par rapport à cela, est plus important. En effet, la plus-value est déterminée sur la différence entre le prix de cession et le prix d’achat hors travaux.

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